Selon Mourad Fertaki, coordinateur des adjoints au syndicat national des travailleurs d'education snte, cette action de protestation a été décidée suite aux promesses non tenues par la tutelle depuis 2008. «Nous avons décidé de boycotter des examens professionnels et d'organiser des sit-in devant toutes les directions de l'éducation afin de revendiquer les droits des adjoints non obtenus jusqu'a ce jour », a-t-il dit. Convoqués, hier matin au lycée Bousbaayet de la zone ouest de Biskra, pour passer un concours de qualification professionnelle interne, plus de 300 adjoints d'éducation ont refusé de rejoindre les salles d'examen et de se soumettre aux épreuves, a-t-on appris de sources concordantes. Ces fonctionnaires de l'éducation nationale dont certains se voient promus de facto après l'obtention de diplômes universitaires, réclament des promotions directes basées seulement sur l'ancienneté et la note administrative comme il se fait pour le corps pédagogique, précisent-ils. Dans un document remis à la tutelle, ils expliquent les causes du boycott de cet examen et détaillent le contenu de leurs revendications, soit une nouvelle classification sur la grille des salaires à l'échelle 10 au lieu de la 7 pour tous les adjoints d'éducation, des promotions directes au poste d'adjoint principal après 10 ans de service classé à l'échelle 11 et la création du poste d'«adjoint formateur» pour tous ceux qui comptabilisent 20 ans d'ancienneté dans le secteur.