L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications ARPT a donné son feu vert pour le lancement effectif de la 3G. « Les opérateurs peuvent désormais procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement », a annoncé l'Arpt dans un communiqué diffusé sur son site web. La même autorité a indiqué avoir achevé l'examen des offres commerciales des trois opérateurs auxquels elle a adressés des réserves relatives la protection des droits des usagers en ce qui concerne les conditions d'abonnement au services de la 3G. La prise en compte « impérative » de ces réserves « se traduira par des modifications à même de protéger les droits des usagers », a souligné le l'organisme de régulation en annonçant des « contrôles à posteriori » pour s'assurer du respect de ces obligations. Par ailleurs, l'ARPT a émis deux décision portant séparation « stricte » des deux licences GSM et 3G. Il est précisé dans la première décision (N°90) que l'utilisation du numéro GSM sur le réseau 3G « n'est pas autorisé pour l'heure ». Cela « en dépit de l'exception accordée aux opérateurs pour la commercialisation d'une carte SIM/USIM commune aux deux numéros GSM/3G pour les abonnés qui en expriment le souhait à l'opérateur ». La seconde de ces décisions ( N°90) porte sur la mise en place du mode opératoire d'une identification précise de chaque abonné postpayé ou prépayé. Des conseils pour les usagers : L'Arpt a invité les usagers souhaitant s'abonner aux services de la 3G post payés ou pré payés de prendre une séries de précautions à même de protéger leurs droits économiques et moraux : – Exiger de l'opérateur la souscription d'un abonnement ou contrat quel que soit le mode post ou prépayé et la délivrance d'une copie du contrat. – Bien lire les clauses de leur abonnement afin d'y souscrire en toute connaissance de cause et ne pas hésiter de se renseigner auprès des conseillers clients sur la portée des engagements souscrits et sur les services offerts. – Exiger son identification afin d'éviter des usurpations possibles d'identité préjudiciables à l'abonné en cas d'utilisation malveillante de son numéro par un usurpateur et permettre éventuellement au juge et aux services de police judicaire en cas de délit commis par téléphone d'identifier précisément l'auteur. – Exprimer clairement leur choix quant à la conservation de leur numéro GSM éventuel ou leur option en faveur d'une carte SIM limitée à un seul numéro 3G. – Etre attentif à éviter toute consommation non désirée de leur crédit en optant notamment sur leur Smartphone pour ou contre l'activation automatique des mises à jour des applications y contenues.