Le nombre de demandes de crédits déposées auprès de l'ANGEM a atteint les 3 000 dossiers dont 2 500 ont été étudiés. Ces financements sont répartis dans différents secteurs, tels que la petite industrie, la couture qui demeure sollicitée de plus en plus par les femmes, ainsi que la coiffure et la fabrication des gâteaux traditionnels et pour en finir, le secteur du transport, notamment le financement d'achat de véhicules destinés à être exploités en taxis. De leur côté, les responsables de ce dispositif, et à leur tête le directeur de l'agence d'Oran, lancent un appel aux jeunes pour s'intéresser au secteur de l'artisanat et des métiers traditionnels, surtout que le dispositif a pour objectif de lutter contre le chômage et la précarité dans les zones urbaines et rurales en favorisant l'auto-emploi, le travail à domicile et les activités artisanales et de métiers, en particulier chez la population féminine. L'engouement de jeunes pour les crédits octroyés dans le cadre de ce dispositif est le résultat de différentes mesures prises par les pouvoirs publiques, comme l'allègement des procédures administratives et bancaires. L'apport personnel exigé à tout postulant au micro-crédit pour l'achat de la matière première a été «supprimé». Aussi, le taux du prêt non rémunéré (PNR) a été revu à la hausse pour atteindre les 100%. Il s'agit notamment du relèvement de 30 000 DA à 100 000 DA du montant du crédit sans intérêt, alloué à l'acquisition de matières premières et le relèvement de 400 000 DA à 1 million du DA du montant du crédit destiné à l'acquisition de petits matériels.