L'exposé, suivi par des magistrats de la Cour suprême, des Cours de justice d'Alger et Ain Temouchent, s'articulait autour des grands axes portant réforme de la justice. Le ministre a souligné que la révision des conditions d'accès à l'Ecole de magistrature (ESM) exige, nécessairement, la modification du décret exécutif n°05-303 du 20 août 2005 portant l'organisation de l'école supérieure de la magistrature et fixant les modalités de son fonctionnement et les conditions d'accès. « Les bacheliers admis à l'école, sur concours ou sur la base de la moyenne décrochée à l'examen du bac, suivront un cursus de 6 années », a-t-il ajouté, affirmant que ce nouveau mode de formation devrait entrer en vigueur dans deux à trois ans. Actuellement, l'accès à l'ESM est ouvert, uniquement sur concours, aux candidats justifiant d'un baccalauréat de l'enseignement secondaire et de huit semestres d'études supérieures sanctionnées d'une licence en droit, au moins, ou d'un diplôme reconnu équivalent. Tayeb Louh a annoncé, par la même occasion, une refondation des programmes pédagogiques dispensés à l'ESM, « afin d'améliorer la qualité de la formation dispensé aux futurs magistrats ».