Ce projet s'inscrit dans le cadre du développement durable de l'économie nationale, en s'appuyant progressivement sur les énergies propres. La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a signé le 19 août 2009, un contrat de coopération avec Allemand Solar-Institut de Jüllich (Allemagne) pour la réalisation de la plus grande tour solaire thermique en Algérie, à l'université de Blida. L'étude de faisabilité va durer 13 mois et sera subventionnée à hauteur de 8 milliards de centimes par la partie allemande (90%) et 2 milliards de centimes par la partie algérienne, en plus de la collaboration du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et du Tourisme (MATET). « Cette tour solaire sera dédiée exclusivement à la recherche scientifique et permettra ainsi le rapprochement des étudiants, des enseignants chercheurs, aux différentes structures de recherches et de la logistique lourde, dont va disposer cette méga infrastructure unique en Afrique et deuxième au monde par son importance », affirme Sahraoui Tahar, directeur des études à la DGRSDT. Le choix de l'université de Blida n'est pas fortuit, selon le responsable de la DGRSDT, précisant que l'environnement se prête à ce genre de projet, avec la disponibilité de l'assiette foncière, d'un laboratoire spécialisé. Cette grande infrastructure sera notamment dotée, de deux centres de recherches. Un centre de formation professionnelle en énergie renouvelable, des laboratoires de recherches seront, explique M. Sahraoui, directement en lien avec les travaux qui se feront sur site. Cela relève, précise t-il, de la nouvelle politique de proximité entamée par la DGRSDT en rapprochant les plateformes de recherches pratiques de l'université algérienne. Dans un contexte plus global, ce type de projet, insiste notre interlocuteur, entre dans le cadre du développement durable de l'économie nationale en s'appuyant progressivement sur les énergies propres et plus particulièrement le solaire qui constitue une source abondante dans notre pays. L'installation en question, une fois à terme, va permettre de développer également des procédés additionnels comme la réfrigération solaire, le traitement de l'eau, le dessalement de l'eau de mer ainsi que la production de la chaleur industrielle solaire en plus de la production de l'électricité solaire.