Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a installé hier 10 commissions intersectorielles de recherche scientifique et procédé au lancement des 34 programmes nationaux de recherche (PNR). L'installation a eu lieu en présence de 10 membres du gouvernement dont MM. Yazid Zerhouni et Abdelhamid Temmar, respectivement ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'Industrie et de la Promotion des investissements et des chefs d'établissements de recherche de recherche. M. Haraoubia a rappelé, à cet effet, les workshops, tenues successivement à Bejaia, Oran, Annaba, Biskra et Alger, sanctionnés par la définition des contenus de ces programmes de recherche devant avoir un lien direct avec la vie du citoyen et l'environnement socio-économique. Ces orientations s'inscrivent au titre des la période 2008-2012. Elles concernent plusieurs domaines stratégiques visant la promotion de la productivité de l'agriculture et de l'aquaculture pour préserver la sécurité alimentaire, la prévention et le traitement des maladies graves transmissibles par l'amélioration la couverture sanitaire, l'amélioration de la situation épidémiologique et celle des soins dispensés…Le ministre cite entre autres le développement des énergies renouvelables et des technologies d'économie d'énergie et d'énergie propre à l'effet d'asseoir les bases d'un développement durable. •L'Algérie comptera 68.000 chercheurs en 2020 S'appuyant sur les indicateurs d'organismes internationaux, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Abdelahfid Aourad, a déclaré que la croissance de la recherche scientifique en Algérie est positive, laissant entendre que le temps est à l'élaboration d'une stratégie nationale pour atteindre l'excellence, dès lors que les moyens humains et matériels existent. Idem pour les compétences nécessaires. En deçà des normes universelles qui stipulent 2000 chercheurs scientifiques pour un million d'habitants l'Algérie n'en compte actuellement que 600 chercheurs pour la même population. La promotion des actes de recherche, permettra à l'Algérie d'avoir d'ici 2020, 68.000 chercheurs.