Le projet, lancé en novembre 2012, enregistre un taux d'avancement de l'ordre de 10%, fait-on savoir de sources proches du projet. L'entreprise chargée de la réalisation de ce projet d'envergure compte respecter les nouveaux délais de livraison, après un retard dû, en partie, à la nature marécageuse de l'assiette. «Il a fallu évacuer toutes les eaux pour construire les fondations ce qui explique le retard dans le lancement des travaux», précise-t-on. La nouvelle aérogare va occuper un espace bâti de plus de 31 000 m2 de la superficie globale du nouveau site de l'aéroport et sera couverte par des plaques photovoltaïques de sorte qu'elles couvriront les besoins de cette infrastructure en éclairage, notamment en ce qui concerne la climatisation, entre autres. Chaque mètre carré de plaques photovoltaïques produira environ 50 kilowatts d'énergie électrique. Le projet inscrit dans le programme quinquennal 2009-2014 porte sur la réalisation d'un nouvel aéroport conforme aux normes internationales modernes et sera doté d'équipements de haute technologie. D'un coût global de 14 milliards de dinars, soit l'équivalent de 135 millions d'euros, la nouvelle aérogare s'étendra sur une superficie de plus de 31 500 m² pour une capacité de traitement de 2,5 millions de passagers par an, extensible à 6 millions. La nouvelle aérogare sera renforcée par six couloirs couverts pour le raccordement direct des salles d'attente aux avions, en plus de pistes de 3 660 mètres de long et 45 m de large. L'actuel terminal, utilisé aussi bien pour les vols domestiques qu'internationaux, assure un traitement de 800 000 passagers par an et sera réservé exclusivement aux vols domestiques après la réception de la nouvelle aérogare.