Rue des libérés, à Belouizdad : Trois familles menacées d'expulsion Trois familles qui occupent un appartement dans un immeuble sis au 16 rue des Libérés, à la place du 1er Mai, sont menacées d'expulsion. Les chefs de ces trois familles affirment que « cette démarche qui vise à nous destituer de notre droit à occuper ces appartements n'a aucun fondement, puisque nous attendons toujours la décision de justice qui ne sera rendue que le 10 du mois par la Cour suprême ». Et d'ajouter : « La décision de nous expulser le 6 décembre, c'est-à-dire aujourd'hui, intervient on ne sait par quelle procédure ». En tout état de cause, et quelle que soit la décision des autorités compétentes, il ne faudrait en aucun cas omettre le fait que ces familles ont des enfants en bas âge, dont deux filles handicapées mentales et une mère très malade. En ce début de la saison hivernale qui s'annonce d'ores et déjà très rude, les membres de ces familles lancent un appel urgent aux instances concernées afin de les reloger et leur éviter ainsi les méandres d'une situation qui sera insurmontable. « Nous allons défendre notre droit de rester chez nous jusqu'à la dernière minute. Nous n'allons pas quitter l'appartement que nous avons occupé depuis l'indépendance, à moins qu'on nous passe sur le corps », assurent ces citoyens. Affaissement d'un balcon Le balcon de l'immeuble faisant face à l'entrée de l'école primaire Sekou Touré à Sidi M'hamed s'est effondré dans la matinée d'hier. Aucun blessé n'a été enregistré à cette heure de la journée (environ 8 h 30) qui voit plusieurs piétons emprunter cette rue principale. Les dégâts auraient été plus importants si des élèves étaient rassemblés sur ce trottoir. Les habitants de Sidi M'hamed ont mis en évidence la situation des balcons qui menacent ruine. « Au n° 21, rue Mohamed Belouizdad, et au 19, rue Lahcen Mimouni ainsi qu'au 8, rue Belhaffaf Ghazali, plusieurs balcons, en particulier ceux des deuxième, troisième et quatrième étages, constituent désormais des dangers certains pour les personnes. Leur état est tel qu'ils peuvent crouler à tout instant », ont affirmé les habitants dans un courrier adressé en juillet dernier à la rédaction. « Quelque 200 balcons risquant de s'effondrer ont été recensés à Sidi M'hamed, et plus de 100 mises en demeure ont été déjà adressées à l'OPGI pour statuer sur la situation juridique de certains immeubles et le mode d'intervention adéquat », nous a indiqué un employé de l'APC lors du dernier Coville.