-Quelles sont les dispositions prises par l'APC pour décongestionner la ville de Draria ? Nous avons beaucoup de projets pour désengorger le centre-ville et sa périphérie. Nous avons inscrit un projet d'ouvrage d'art dans le programme sectoriel afin de servir d'évitement et permettre aux habitants de Baba Hassen, du chemin des Crêtes et de Oued Terfa d'accéder à leurs demeures sans passer par le centre-ville de Draria. Ce projet coûtera 60 millions de dinars. Le CW111 connaîtra aussi un projet d'évitement. Le chantier est en cours de lancement. Au niveau du CW113, un nouvel accès est en cours de réalisation pour les habitants de la cité 3000 Logements à Sebala. A cause d'une voie d'assainissement, ce projet, qui nous a coûté près de 30 millions de dinars, est à l'arrêt, mais les travaux ne vont pas tarder à reprendre. Nous avons aussi proposé au wali d'Alger de réaliser de nouvelles voies internes afin d'alléger le trafic sur le CW111. Pour ce qui est du stationnement, la commune de Draria n'a jamais eu de parking communal. Toutefois, nous avons prévu d'aménager un terrain de 3 ha situé derrière le lycée sportif en parking. Cela allègera la pression sur les ruelles de la ville. -A quand un marché communal dans la commune de Draria ? De même qu'un parking, Draria n'a jamais eu de marché communal. Cette situation ne durera pas longtemps puisque nous avons préparé une fiche technique d'un marché couvert à Boudjmaâ Temmim «CV2» qui est en cours d'inscription. Ce projet nous coûtera 180 millions de dinars. Nous avons inscrit deux marchés de proximité aux quartiers des 1600 Logements et Debussy dans la localité de Sebala. Ces deux projets, qui nous coûteront près de 260 millions de dinars, sont en cours de lancement. -Oued Khodja pose un énorme problème pour les habitants des haouchs ; aussi, quelles sont les mesures prises pour remédier à ce point noir ? En effet, oued Khodja est un vrai problème. Je tiens à rassurer les habitants des haouchs que ce problème est pris en charge dans le cadre du grand projet sectoriel de oued El Harrach. Il en est de même pour oued El Ghoula. Le projet consiste à collecter les eaux usées dans de grandes buses qui seront conduites à la station de purification de Baba Ali. Entre-temps, nous avons procédé l'année dernière au curage de oued Khodja qui avait à l'époque totalement débordé. Aujourd'hui, le niveau d'eau est acceptable et ne constitue aucun danger imminent pour la la population. -Les habitants des haouchs ne cessent de réclamer une école primaire. Y a-t-il un projet en vue ? En effet, nous avons prévu la réalisation d'une nouvelle école primaire à haouch Feminiasse et d'un lycée au chemin des Crêtes. Ces deux projets sont dans la phase du choix du terrain. Nous avons inscrit une école de 12 classes à haouch Debussy, à laquelle nous avons réservé une somme de 49 millions de dinars pour sa réalisation. Dans ce même quartier, nous avons ouvert cette année un nouveau CEM et inscrit le projet de réalisation d'un lycée. Le chantier de ce dernier est en cours de lancement. En prévision de l'arrivée en masse de la population à Boudjamaâ Temmim, nous avons prévu la réalisation de 3 écoles primaires, d'un CEM et d'un lycée. Au 1600 Logements à Sebala, nous avons récemment lancé le projet de réalisation d'un CEM destiné à alléger la surcharge des établissements déjà disponibles, surtout que les élèves habitant à El Achour sont scolarisés à Draria ; l'avancement des travaux de ce chantier est estimé à 40%.
