Elles sont plus de 550 caves inondées à travers les 12 secteurs urbains de la ville d'Oran, apprend-on de bonne source.A la cité la Radieuse au quartier de Maraval, à titre d'exemple, voilà plus d'un mois que la cave est inondée par les eaux et une odeur nauséabondes s'en dégage. «Nous avons fait appel aux services de la SEOR mais on attend toujours la programmation de camions pour notre cité», dira un habitant de cette cité. Un autre ajoute : «Le secteur urbain d'El Othmania, se trouvant à une centaine de mètres de là, est complètement désengagé, on nous oriente vers la SEOR alors que les camions vidangeurs de la commune servent les villas mitoyennes à notre cité.» Au niveau du secteur urbain, on nous dira que c'est la SEOR qui s'occupe de vidanger les caves puisque c'est cette société qui s'occupe du réseau assainissement. Dans une autre cité, à l'USTO cette fois-ci, les riverains diront : «Nous payons la taxe d'assainissement, on doit s'occuper de la canalisation défectueuse pour nous, ce n'est pas à nous de payer les plombiers pour refaire la canalisation.» Dans d'autres cités, des citoyens soucieux de leur cadre de vie ont procédé à une collecte entre voisins pour refaire la canalisation, idem pour le payement des camions vidangeurs de la SEOR. Or le problème est récurrent, diront-ils. Les habitants des immeubles dont les caves sont inondées avancent aussi qu'il y a une prolifération des moustiques et de rats. «Nous redoutons la prolifération des maladies à transmissions hydriques et les épidémies puisque tout s'y prête en l'absence des services d'hygiène de la commune», diront les habitants des immeubles aux caves inondées de la commune d'Oran. La sonnette d'alarme est tirée !