Une initiative citoyenne qui se voulait pour la préservation de la mémoire collective et contre l'oubli. En effet, les membres du comité de ce village et des blessés du printemps noir de 2001 ont déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de cette victime, en présence de sa famille et de nombreux citoyens. Toutes les personnes présentes à cette cérémonie de recueillement ont témoigné des qualités humaines de cet homme très estimé par tout le monde dans sa région natale. Pour rappel, Haddad Brahim, agent de sécurité à la mairie d'Aït-Oumalou avait été tabassé à coups de matraque par les gendarmes de la ville de Larbaâ Nath Irathen alors qu'il se dirigeait tranquillement vers son foyer en fin de journée. Cette victime a été évacuée sur le champ à l'hôpital de cette ville puis au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Ce père de six enfants succomba suite à ses blessures, quatre ans après, le 23 janvier 2005. La fille de ce martyr nous dira : «Ma mère perçoit 13000DA pour nous faire vivre moi et mes cinq frères. C'est une injustice sociale. Nous demandons l'alignement de cette pension au moins au Snmg». Pour leur part, les blessés du printemps noir 2001 de l'Aârch Nath Irathen réclament un statut et aussi une augmentation de leur pension au «Smig».