-L'AIESEC International organise, pour sa 5e édition et pour la première fois en Algérie, le Algiers Youth To Business Forum Y2B. En quoi consiste au juste cet événement ? En effet, c'est la première fois que cette association de développement des jeunes capacités organise un tel événement en Algérie. Un événement qui fait partie d'une série mondiale en fait. Nous invitons des acteurs du monde de l'économie, dont des chefs d'entreprise, des professeurs d'université et d'écoles spécialisées, ainsi que des journalistes spécialisés et les confronter aux étudiants de différentes filières pour débattre de l'entrepreneuriat en Algérie, et répondre à la problématique du «rôle de l'entrepreneuriat dans la prospérité de notre société». La vision de cet événement est donc d'inspirer, d'engager et de passer à l'acte. Inspirer à travers les interventions des acteurs qui vont développer des thèmes pour réussir une bonne entreprise. Engager à travers l'organisation de workshops qui sont des groupes de 40 étudiants animés par des multinationales et des entreprises locales telles que Rouiba et Lafarge. Ensuite, une sorte de table ronde sera animée par ces acteurs pour discuter des solutions à proposer à la problématique de départ. Tout cela pour mettre en exergue l'entrepreneuriat et sa valeur au sein de la société, surtout une société comme la nôtre où 70% de la population est constituée de jeunes. Enfin, 30 minutes seront consacrées aux étudiants qui poseront leurs questions. -Justement, la thématique de cette édition est «Entrepreneuriat et jeunesse : comment aider à la création richesse ?». Comment un tel événement peut-il intéresser les étudiants ? En fait, nos étudiants de différents bords ont cette idée selon laquelle l'entrepreneuriat est inné chez certaines personnes. Que ce n'est pas tout le monde qui peut le faire. Notre but est de leur expliquer et de leur démontrer que l'entrepreneuriat peut justement être pratiqué par tout le monde, et ce, en cherchant des solutions aux besoins de la société. On va donc inspirer ces étudiants et les aider à développer leurs capacités, notamment avec l'intervention d'un représentant de l'Ansej et un autre représentant de la Chambre de commerce, qui auront à expliquer les outils permettant de concrétiser les idées de projets. -Proposez-vous des formules ou des mécanismes d'aide à la création de nouvelles entreprises ? Notre but n'est pas d'offrir des aides financières, mais de proposer plutôt des formules qui permettraient à l'idée d'un projet de réussir. On veut surtout inoculer aux jeunes l'esprit de l'entrepreneuriat.