L'AIESEC, une association comptant près de 600 étudiants algériens issus de différentes universités, est en train de se frayer un chemin dans le monde du business. Dynamiques, hyper motivés et pleins de talents et autres idées à promouvoir, les étudiants de l'AIESEC cherchent la «confrontation» positive avec les chefs d'entreprise et les acteurs du monde du business. Après une première rencontre, en avril dernier, à Alger, l'AIESEC vient d'organiser sa seconde édition, cette fois à Oran, où près de 100 étudiants venus de quatre wilayas ont participé à sa conférence nationale. Pour la seconde fois en Algérie, après un forum AIESEC tenu à Alger en avril passé, des étudiants se sont mobilisés pour présenter leurs idées et projets à des chefs d'entreprise aguerris et des acteurs de l'économie nationale à l'occasion du Oran Youth of Business Forum organisé par l'ADCJ et l'AIESEC qui s'est ouvert le 23 juin dernier. L'Association internationale des étudiants en Sciences économiques et commerciales (AIESEC Oran) a pu concrétiser le rêve des étudiants en organisant son second forum avec des partenaires économiques algériens et étrangers pour discuter, proposer, élargir et développer leurs idées auprès des chefs d'entreprise. C'est à Oran que plus d'une centaine d'étudiants de l'AIESEC — Constantine, Blida, Alger et ceux d'Oran — se sont rassemblés autour d'une table aux côtés des partenaires économiques et autres sponsors pour échanger des idées, proposer des solutions et, surtout, débattre des problématiques liées au monde des affaires en Algérie. L'objectif de cette conférence de cinq jours consiste à préparer et à former les jeunes à la vie sociale et au monde professionnel pour entreprendre différentes initiatives et projets et en faire une réussite. Les étudiants se sont réunis autour d'une thématique précise qui consiste à développer leurs compétences afin de devenir les figures du changement positif dans la société. De son côté, l'Association de développement des capacités des jeunes (ADCJ) regroupe des étudiants et des jeunes diplômés autour d'une vision et d'une ambition commune, soit : «la révélation de leurs talents et l'action pour l'impact positif, et cela en se penchant sur les problématiques socioculturelles, que nous retrouvons dans notre société». Le traitement de ces problématiques s'effectue en proposant des projets d'intérêt public et de grande envergure qui s'étendent tout au long de l'année avec un pic hivernal et estival. En parallèle, des formations continues sont proposées dans l'optique d'optimiser les ressources de l'association et son organisation. Aussi, des ateliers interactifs, des workshops, des conférences et des discussions de groupes ont eu lieu, lundi passé, avec la création d'un agréable espace d'échanges d'idées entre étudiants et chefs d'entreprise. Oran Youth of Business Forum a été un grand succès, se félicitent des étudiants privés de ce genre de rencontres. «C'est une véritable passerelle qui mène vers le monde du business» explique Amira Ghazi, chargée de la communication externe d'AIESEC Oran. Elle ajoute : «L'objectif du séminaire est de créer un pont entre les étudiants d'un côté, et les chefs d'entreprise, les experts de l'économie nationale et le monde du business de l'autre. Le but étant de briser le silence qui a tant sévi dans notre société et qui a nui au rendement des étudiants. Aujourd'hui, beaucoup d'étudiants ont des talents à faire valoir et des idées à concrétiser dans le monde des affaires. Ce forum est une occasion offerte à des centaines d'étudiants de discuter, enfin, et face à face, avec des chefs d'entreprise. Ce qui donne lieu à la naissance d'une nouvelle dynamique de contacts entre les deux parties.» Le forum de l'AIESEC Oran a effectivement créé cette «nouvelle génération» de contacts entre les étudiants et chefs d'entreprise. Lors des cinq journées consacrées à de riches débats, un échange d'opinions et d'idées a permis d'établir des liens entre les étudiants et des acteurs de l'économie dans l'espoir de comprendre et de cerner les problèmes de notre société. Mais, surtout, de tenter de répondre à la problématique du forum : «Les problématiques socioculturelles que nous retrouvons dans notre société.»