Dans son intervention, M Oussalem Mohamed Ouamer, enseignant chercheur à la faculté des sciences économiques de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou explique la relation entre l'économie et l'artisanat traditionnel en Algérie. «L'artisanat est un vecteur de tourisme. Cependant, dans notre pays, contrairement aux pays développés, il est très difficile de créer une activité artisanale autonome faute de moyens financiers. En outre, l'activité artisanale souffre de nombreux problèmes, à l'instar de la dynamique touristique demeurant très lente, d'où la concurrence des pays étrangers et les pays voisins particulièrement, la non structuration et l'absence d'organisation du marché artisanal et aussi le caractère embryonnaire du marketing et de gestion de l'artisanat». Pour le spécialiste, la connaissance fine de différentes branches artisanales et la création des conditions cruciales de coopération permettant de construire une activité artisanale efficiente, demeurent parmi les exigences fondamentales sur lesquelles repose l'amélioration de ce secteur. De son côté, lors de sa prise de parole, Madame Akkache Dahbia, indique dans sa communication portant sur «le patrimoine artisanal», que la valorisation du patrimoine artisanal passe par le tourisme. Les intervenants ont interpelé les responsables du secteur sur la nécessité de mettre en place des mécanismes complémentaires entre l'artisanat et le tourisme.