Attribué de gré à gré à des groupements d'entreprises et de bureaux d'études publics nationaux, ces deux marchés concernent la réalisation d'études d'exécution et de suivi des travaux de voirie et de réseaux divers de la future ville de Hassi Messaoud, précisent les responsables du projet. D'un montant total de 90,68 milliards de dinars, le premier contrat – engagé par l'Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) au profit d'un groupement d'entreprises composé de Cosider-Travaux publics, Cosider-Canalisations, Kahrif et de la filiale du groupe Sonatrach, ENGCB – prévoit un délai de réalisation de 45 mois et concerne notamment les terrassement généraux, la voirie et stationnement, l'assainissement des eaux usées et l'alimentation en eau potable. Le second marché, qui porte quant à lui sur un montant global de plus de 1,451 milliard de dinars et un délai de réalisation de 45 mois, a été attribué à un groupement de bureaux d'études publics composé de la Société algérienne d'études d'infrastructures (Saeti) pour la partie suivi et contrôle des travaux de terrassement, la Nationale eau & environnement(NEE) pour le suivi des travaux d'AEP et d'assainissement et enfin le Laboratoire des travaux publics Sud (LTP Sud) pour le contrôle de la qualité des travaux. A rappeler que le projet de création de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, qui accuse déjà d'importants retards, consiste en un transfert de la ville actuelle vers un nouveau site, éloigné des installations industrielles. L'échéance officielle pour l'édification de cet important nouveau pôle urbain est fixée pour décembre 2020.