Selon lui, il faut miser sur la collaboration de toute la société afin d'assister l'orphelin. «L'orphelin qui n'est pas pris en charge est souvent livré à plusieurs dangers, la drogue, la délinquance sous toutes ses formes, l'exploitation dans le travail, etc. Notre rôle est de faire de notre mieux afin de le préserver de tous ces risques, et ce, avec la contribution de la société. Nous avons un centre de soutien psychologique aux orphelins propre à l'association à Blida. Nous voulons en créer d'autres à travers tout le territoire national.» L'association a inscrit jusqu'à présent 12 000 orphelins à travers les 43 wilayas où elle a ouvert des bureaux. Concernant la wilaya de Bouira, le premier bureau de Kafil El Yatim a été créé il y a de cela une année. «Nous avons recensé jusqu'à maintenant plus de 2000 orphelins et 800 veuves dans la wilaya de Bouira. L'opération est toujours en cours. Tous ces orphelins ont besoin d'une prise en charge sur les plans social, médical, psychologique et même culturel. Malgré tous nos efforts, cela reste insuffisant», déclare Mustafa Guebli, président du bureau de la wilaya de Bouira de l'association Kafil El Yatim. De son côté, Tassaâdit Barr, présidente de la section communale de M'chedallah de cette association, fraîchement installée, insiste sur l'aide aux veuves. «Il faut aider surtout les veuves, non pas en leur donnant un couffin de Ramadhan, mais en leur trouvant un travail décent. A ce moment-là, elles s'occuperont toutes seules de leurs enfants orphelins», dira-t-elle.