A 5h 30 du matin, les randonneurs commençaient à arriver au lieu du rendez-vous, le chef-lieu communal de Saharidj. Une fois que tout le monde est là, les bus ont pris le chemin qui monte vers la station climatique Thala Rana. Vers 7h 30, les randonneurs sont motivés d'atteindre le sommet du Djurdjura. Après une heure et demie de marche, les premiers signes de fatigue font leur apparition. Une pause est marquée au niveau d'une source d'eau. Une dizaine de minutes seulement a été accordée pour reprendre le souffle. Les marcheurs ont profité de la beauté de l'endroit pour immortaliser la sortie. Pour Akmouche Moussa, président de l'association Civisme et Tourisme, cette initiative permettra aux jeunes «de connaitre les merveilles de la nature. On parle du plus haut sommet de la montagne de Djurdjura, c'est symbolique non ? En plus ça va inculquer aux jeunes la culture du tourisme de montagne». «Les pouvoirs publics doivent penser à investir dans des lieux paradisiaques pareils. Un site comme Thala Rana est une station climatique qui ne mérite pas d'être négligée», ajoute-t-il. À midi, les randonneurs ont atteint le sommet. C'est formidable. On peut apercevoir toute la Kabylie. Au sommet, chacun exprime sa joie à sa manière. «Ici je me rends compte à quel point j'ignore la beauté de Dame nature», a dit Mazigh, un jeune lycéen. Après une pause déjeuner bien méritée, les randonneurs se sont mis à descendre du flanc nord du mont Lalla Khedidja pour atteindre le col de Tizi N'kouilal. «Je préfère monter que descendre. Ça ma fait mal aux genoux», dira Ammi Moh, la cinquantaine. Après avoir parcouru environ 20 km en pleine montagne, les randonneurs, bien que fatigués, mais satisfaits de leur sortie et ils se sont même donné un rendez-vous pour une autre randonnée.