Le transfert des eaux du barrage de Boussiaba, dont les travaux sont achevés et qui dispose d'une capacité de 150 hm3 pour un volume régularisable de 80 hm3, iront à moitié vers le barrage de Beni Haroun, soit 40 hm3 et le reste sera destiné à l'alimentation en eau potable des communes d'El Milia, Ouled Yahia, Settara, Ghebala, Sidi Marouf et Ouled Rabah avec un volume de 22 hm3 alors que 18 hm3 seront destinés à la zone industrielle de Bellara. La population desservie à partir de ce barrage sera de 120 000 habitants. Des populations pour qui le précieux liquide est rationné, vu le manque de ressources, la vétusté des réseaux ou encore l'absence d'extension de ces derniers vers de nouvelles zones d'habitation. Outre la pose de canalisations sur 30,22 km, la réalisation d'une station de traitement d'une capacité de 80 hm3 est prévue, ainsi que 6 stations de pompage et 9 réservoirs. Seulement, le retard pris dans la réalisation de ces équipements risque de repousser dans le temps le bénéfice des populations concernées des eaux de ce barrage, d'autant qu'un stress hydrique est ressenti au niveau des foyers de la région est de la wilaya. On rappellera que lors de sa visite à Kaous, à l'occasion de l'inauguration du barrage d'El Agrem en septembre 2001, le président de la République avait instruit les responsables du secteur pour réaliser en parallèle les travaux des barrages et des canalisations et stations.