42 pays, dont 21 membres de l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture, prendront part aux festivités. Plusieurs monuments historiques de la capitale accueilleront le public, à l'image du pont Salah Bey, inauguré en juillet dernier, du Musée des arts et expressions culturelles, du Musée de Cirta ainsi que du Musée d'art moderne de Constantine. Des manuscrits ancestraux de oulémas seront exposés pour la première fois lors de la manifestation qui rassemblera aussi des artistes de la nouvelle scène musicale algérienne. Sont annoncés le chanteur algérien Abdi l'Bandi, l'Ensemble national de musique arabe de Palestine ainsi que le groupe américano-afghan Crossroads Project. Des maisons d'édition seront aussi impliquées : les éditions Alger Livres qui projettent la traduction en arabe de certaines de leurs œuvres, dont La Chute de Hadj Ahmed Bey et du Beylicat de Constantine, de Charles Feraud et Histoire de la Numidie et des Maurétanies, de Louis Lacroix. En pratique, plusieurs personnalités de Constantine déplorent le retard pris dans l'organisation et s'inquiètent de la rénovation du patrimoine qui, comme à Tlemcen, capitale de la culture islamique en 2011, promet déjà d'être bâclée.