Des universitaires, des experts, des policiers, des psychiatres et des parents d'élèves ont été conviés à cette campagne de lutte contre ces fléaux qui sont devenus une véritable menace pour la société. Selon le président de cette association, l'objectif est de faire parvenir le message et surtout de renforcer le dispositif de prévention pour sécuriser la société algérienne. Le choix du quartier n'est pas fortuit puisque le but est de promouvoir le travail de proximité dans le milieu juvénile. Des communications ont été animées par des universitaires et des officiers de la police judiciaire sur les conséquences néfastes qu'engendrent la consommation de la drogue et l'ampleur du phénomène. Idem pour la violence dans les stades où l'accent a été mis sur la nécessité d'impliquer les parents et toutes les parties concernées pour éviter de tels comportements dans les établissements scolaires. Le phénomène de la violence scolaire a pris, depuis des années, des proportions alarmantes.Les responsables tirent la sonnette d'alarme car bien qu'ancien, le phénomène risque de prendre un virage dangereux. Un comité mixte représenté par les services de la direction de la Santé et ceux de l'Education nationale a été installé à Oran pour combattre ce fléau dont les conséquences sont néfastes pour l'avenir de l'élève. Outre les comités mixtes créés pour le suivi du phénomène, les responsables comptent mettre en place un numéro vert pour toute information concernant le problème. Ce réveil de conscience est plus que nécessaire, de l'avis des spécialistes, car il est temps de prendre le taureau par les cornes. Le ministère de tutelle, principal acteur, est appelé à prendre des mesures à la hauteur de l'événement et jouer un rôle de premier ordre dans la mise en place des mécanismes nécessaires, estime-t-on. Un plan national de lutte contre la violence en milieu scolaire devait être élaboré dans le cadre de ce projet.