Il est question de « dilapidation de biens publics et conclusions de contrats contraires au code des marchés publics ». Le dossier de l'affaire dite de l'APC du chef-lieu, jusque-là en cours d'instruction au niveau de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tiaret, a été remis au parquet général qui aurait décidé sa programmation dans un des sept tribunaux qui dépendent de la cour de justice. Il s'agit, selon toute vraisemblance, du tribunal de Theniet El Had dans la wilaya de Tissemsilt car, arguent des sources, « le président d'APC de Tiaret, qui a qualité d'officier, ne peut être jugé dans un tribunal relevant des mêmes compétences territoriales ». Le choix d'une telle juridiction, au-delà de la qualité du maire, a été diversement interprété par l'opinion publique locale désireuse d'en connaître les dessous d'une affaire qui a secoué les arcanes de l'auguste assemblée. Une affaire, rappelons-le, qui a trait à la « dilapidation de biens publics et conclusions de contrats contraires au code des marchés publics ». A vrai dire, celle-ci concerne la conduite d'une opération liée à la visite du président de la République qui aura coûté des dizaines de milliards. Certains avancent 57 milliards générés par des travaux d'embellissement, d'éclairage public et autres menus travaux destinés au toilettage de la ville. Sans qu'elle ait lieu (la visite), les opérations entamées sur directive de l'ex-wali, monsieur Brahim Mered, a valu l'interpellation de l'ex-chef de daïra, monsieur Fichouche Rabie, du maire d'obédience RND, monsieur Bekki Omar, des élus, des employés de l'APC et des entrepreneurs. Les personnes citées ont été auditionnées au cours de l'enquête diligentée par la police.