Outre la question des retards, le chef de l'exécutif a dénoncé, à plusieurs reprises, la mauvaise qualité des travaux de certaines constructions relevant de différents secteurs. Les retards considérables enregistrés par certaines entreprises de réalisation ont mis en colère le wali de Chlef, lors de la visite de travail et d'inspection qu'il avait effectuée ces derniers jours dans les daïras de Boukadir et d'Ouled Ben Abdelkader. Il a ainsi ordonné la résiliation des marchés avec les intervenants défaillants (des privés) qui ont dépassé largement les délais impartis pour la construction de nouvelles infrastructures éducatives. Il faut dire que, depuis son installation à la tête de la wilaya, il y a dix-huit mois, le chef de l'exécutif a dressé un constat sans complaisance sur l'état des projets lancés à travers la wilaya. Outre la question des retards, il a dénoncé, à plusieurs reprises, la mauvaise qualité des travaux de certaines constructions relevant de différents secteurs. Et d'annoncer qu'un laboratoire de contrôle de la qualité des travaux sera bien mis en place pour suivre de près les chantiers et relever les dépassements en la matière. En fait, le diagnostic du wali ne fait que relancer le débat sur le choix des entreprises de réalisation, leur qualification et sur la méthode de sélection suivie par les différentes directions de l'exécutif et les collectivités locales. Les exemples de fraude sur la qualité des ouvrages ne manquent pas et il suffit de faire un tour dans la nouvelle cité administrative de Chlef ou dans les établissements scolaires fraîchement inaugurés à travers la wilaya pour constater l'ampleur des dégâts. D'où les interrogations sans cesse renouvelées sur le rôle et la mission des services techniques habilités à contrôler ces réalisations.