Les concernés sont appelés à se rapprocher de l'office de promotion et de gestion immobilière pour régulariser leur situation juridique, apprend-on auprès de l'office. Cette mesure va vraisemblablement apporter son lot de satisfactions pour de nombreux acquéreurs ayant toujours réclamé leurs actes de propriété. Ces logements promotionnels ont été réalisés en 2002 par l'OPGI puis transférés vers la CNEP dans le cadre d'une convention. Depuis, les acquéreurs n'ont pas cessé de multiplier les démarches afin de régulariser leur situation et obtenir leurs actes de propriété. Ceci était dû, selon certains habitants du quartier, à la non régularisation de la nature juridique du terrain sur lequel a été construite la cité 338 logements. Les bénéficiaires de ces logements ont été contraints, en 2002, à payer chacun une somme de 40.000 DA de frais de notaire pour obtenir ces actes. Cette décision avait, pour rappel, suscité la colère des occupants des lieux. Mais depuis, des dispositions ont été prises afin de régulariser la nature juridique du site, souligne-t-on. Mais, en dépit de cette mesure, les acquéreurs de ces logements se disent oubliés par les pouvoirs publics, notamment, en ce qui concerne l'amélioration de leur cadre de vie. Plusieurs insuffisances sont à relever dans cette cité : l'absence d'éclairage publique, la prolifération des décharges sauvages, l'absence de ravalement des façades et, aussi, la prolifération de l'informel. Les habitants se disent lésés puisque les nombreuses démarches entreprises pour remédier à ces problèmes sont restées vaines.