La régularisation foncière, un de chevaux de bataille, des pouvoirs publics et des autorités locales. Mais malgré tous les efforts des services concernés, les habitants de certains lotissements et programmes, attendent, toujours, leurs actes. C'est le cas de la cité 338 logements' LSP-CNEP, à Hai Es Sabah. Selon des représentants des habitants «on a bénéficié de ces logements, en 2002, et on attend nos actes depuis plusieurs années. Même ceux qui ont soldé leur crédit auprès de la CNEP, depuis 2008 n'ont toujours pas eu leurs actes ». affirme une des bénéficiaires et d'ajouter : « J'ai soldé mon crédit au dernier centime, en 2008, et depuis à ce jour, je fais des allers-retours dans toutes les administrations concernées en leur réclamant mon acte, mais en vain. Le pire c'est qu'en 2014, on m'a obligé de payer 40.000 dinars auprès de l'OPGI et à ma grande surprise , quand je me suis représenté encore une fois , on ma annoncé que j'ai acheté un logement dont la situation n'a pas encore été assainie, notamment, en ce qui concerne l'assiette foncière», dira une propriétaire. Devant cet état de fait, les concernés lancent un appel aux autorités locales et à leur tête le wali, pour intervenir et trouver une solution à leur problème. En effet d'importants efforts ont été menés par les autorités dans le cadre de la régularisation foncière. Le dossier de la régularisation du foncier urbain d'Oran a été ouvert, fin 2004, cependant, la reconstitution de l'information n'était pas facile pour les services chargés du dossier. Pour certains cas, il y a un vide juridique et il est impossible de délivrer des actes de propriété. Des facilitations ont été accordées aux citoyens, notamment en ce qui concerne le paiement des redevances. Des instructions fermes ont été données pour remettre les actes de propriété aux citoyens, dont bon nombre attendent la délivrance de ce document depuis de longues années. Il faut savoir que le problème de la régularisation foncière des biens bâtis et non bâtis, constitue un dossier lourd et épineux dont les outils de traitement ne sont pas, encore, entre les mains des pouvoirs publics. Une commission de wilaya, chargée du suivi et de l'évaluation du dispositif de la régularisation foncière, a été installée fin janvier 2014, juste après la mise en place de commissions de daïra, placées sous la présidence des chefs de daïra respectifs. M. Mebraki directeur de l'Agence foncière a déclaré que : « près de 2.500 demandes de régularisation, déposées par les habitants des cités Bendaoud 1' et Bendaoud 2' de Sidi el Bachir ont été traités.