Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a affirmé hier à Alger que les laboratoires scientifiques assument leur responsabilité « absolue » dans l'analyse des lots de vaccins contre le virus pandémique A/H1N1 réceptionnés en Algérie. S'exprimant à l'issue d'une réunion avec les membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, tenue à l'APN, le ministre a souligné que les laboratoires « ont le droit de prendre le temps qu'ils jugent utile pour libérer le vaccin » afin de lancer la campagne de vaccination. « Nul n'a le droit de s'impliquer dans les prérogatives des laboratoires scientifiques lorsqu'ils analysent un produit, y compris le politique », a-t-il précisé dans une déclaration à la presse, soulignant que les analyses se font, d'une manière générale, dans « une période inévitable qui dure entre 14 à 21 jours et passent par plusieurs opérations ». A propos des vaccins contre le virus pandémique A(H1N1), plus de 1 300 000 doses sont actuellement disponibles en Algérie, avait indiqué Barkat. A ce titre, il convient de rappeler que le vaccin importé par l'Algérie est une substance avec adjuvants. D'où la réticence des Algériens, surtout en ce qui concerne les effets secondaires à long terme, notamment pour la femme enceinte. Par ailleurs, la distribution gratuite de l'antiviral, l'Oseltamivir, débutera à partir de la semaine prochaine sur tout le territoire national. L'antiviral sera disponible dans les pharmacies pour les personnes présentant un syndrome grippal et justifiant d'une ordonnance médicale. « La répartition des 500 000 doses est prise en charge par les différentes directions de la santé publique avec la coordination du Syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO) qui élaborera un travail d'information au niveau des officines », a indiqué Messaoud Belambri, président du SNAPO.