Sans langue de bois, le nouveau directeur de l'éducation, Abdelaziz Bezzala qui a le moins qu'on puisse dire du pain sur la planche, a, à travers des données chiffrées présenté la situation d'un secteur employant 27.547 fonctionnaires dont 18.008 enseignants et professeurs : «Précédant de quelques semaines la rentrée scolaire, le relogement de centaines de familles à Aïn Romane et Aïn Arnat n'a pas pour autant perturbé la rentrée. Il est vrai que la scolarisation d'un aussi important contingent d'élèves n'est pas une sinécure, mais la mobilisation du secteur qui a enregistré cette année l'inscription de 13.602 nouveaux élèves, a atténué les difficultés rencontrées sur le terrain.» a souligné d'emblée, le directeur de l'éducation. La surcharge de bon nombre d'établissements, l'état de dégradation de certaines écoles du primaire, et le volet inhérent aux nombreuses infrastructures en cours de réalisation, ont été en outre mis sur la table : «La question de la surcharge de bon nombre de divisions pédagogiques est notre préoccupation première. Avec l'apport des 33 écoles primaires, 19 CEM et 23 lycées que nous allons réceptionner durant l'année scolaire en cours, le problème sera dans une certaine proportion résolu. A la charge des communes qui ont été instruites par le wali suivant personnellement ce volet, la situation des écoles primaires nécessitant une réhabilitation, évolue positivement» a ajouté le premier responsable du secteur qui a tenu à remettre sur le tapis la question de la prime de scolarité de 3000 dinars qui n'a pas été totalement versée. Bezzala a affirmé que 83.901 élèves en bénéficieront pour une enveloppe globale de 396 millions de dinars. Cependant, la grève des intendants en prive 91% des élèves concernés par l'opération initiée par le président de la République.