Les 32 jeunes, dont deux d'entre eux sont mineurs, sont poursuivis pour violence et outrage contre des agents de l'ordre public, obstructions de la voie publique, dégradation de biens publics, attroupement illégal et perturbation du déroulement du scrutin dans un bureau de vote lors des élections présidentielles du 17 avril dernier. Ainsi, au moment où les jeunes convoqués par la justice se trouvent à la salle d'audience, des dizaines de personnes qui sont venues pour exprimer leur solidarité, dont des militants du RCD, le président du MAK et d'autres membres du mouvement associatif, ont observé un sit-in devant le tribunal.