Il n'en est rien, ces enfants de 8 à 12 ans d'âge aiguisent ces branches pour se protéger des chiens errants qui trouvent refuge facilement au niveau des quartiers des 200 et 300 logements aux caves souterraines dégagées, permettant l'accès facile et offrant un habitat à ces meutes de chiens qui se montrent plus que jamais agressifs et qui éprouvent l'audace de se manifester désormais même en plein jour et aux heures de pointes. Peur sur la ville Les habitants, enfants et parents, de ces quartiers vivent constamment en alerte, de peur que leur enfants ou bien leur propre personne, se retrouver proies faciles aux attaques fréquentes de ces chiens de plus en plus nombreux et de plus en plus moins farouche et plus menaçant face au genre humain. Aldjia, une maman d'une trentaine d'années nous raconte que sa fille de 3 ans, qui prenait l'air au bord de la fenêtre aux grilles de sécurité de son appartement se situant au rez-de-chaussée, a failli se faire mordre par un chien qui l'a attaqué subitement. Les cris de la petite, qui voyait le chien tenter de la haper, a alerté sa mère qui a pu la sauver à temps. Les enfants continuent à sortir en groupe sous la surveillance parentale pour traverser la pseudo aire de jeux de leur bâtiment pour aller à l'école. Et quand les parents ne sont pas présents, ces enfants, munis de bâtons aiguisés, par instinct de survie, doivent impérativement faire le guet en alternance pendant leur séance de jeux quotidiens. A chaque fois qu'on a affaire aux gens du quartier, on a droit à une panoplie d'histoires des manifestations alarmantes de ces invités non désirés, non seulement trop imposants mais aussi très dangereux. APC absente Les habitants ont bien informé les services sanitaires de la ville, mais jusqu'à présent on n'a vu aucune campagne sanitaire palliant ce phénomène qui perdure depuis quelques années, seulement au début ces chiens ne se montraient pas aussi agressifs. Ces chiens en pleine prolifération se manifestent un peu partout dans la ville, le boulevard, aux bâtiments du même tipe que les quartiers des 200 et 300 logements, la périphérie des quartiers Bouamama, connus par «El Haïcha», les endroits plus ou moins fréquentés des 1850 logements et on les remarque aussi au niveau de la zone industrielle de la ville à divers endroits, traversant les grandes routes à double voie entourant la zone résidentielle de la ville pétrolière. Dieu merci, jusqu'à présent il n'a pas été enregistré de graves conséquences si ce n'est l'impact psychologique et la phobie animalière s'installant dans les esprits déjà troublés des habitants de cette ville laissée à l'abandon des autorités locales. Combien de réclamations ou d'alertes faudra-t-il aux services sanitaires de la ville pour enfin les voir agir ? O u attendent-ils que des drames soit enregistrés pour assumer leur devoir envers les habitants de la ville, pour lesquels jusqu'à lors, aucune attention n'a été accordée.