Plusieurs personnes ont été agressées sur le tronçon routier menant au pont de Bab Ezzouar. Un vieux retraité a été molesté, la semaine dernière, et un million de centimes lui a été arraché par ses jeunes agresseurs. Des étudiants connaîtront le même sort. Un jeune du quartier viendra élargir la liste des victimes de ce groupe de jeunes délinquants. « En voulant se protéger, mon copain a reçu un coup de couteau à la jambe. C'est désolant ce qui arrive dans cette partie de la ville de Bab Ezzouar. Il a failli passer de vie à trépas. Des jeunes se postent là à l'affût d'une proie facile sans être gênés », s'indigne un habitant, qui affirme qu'il y a cinq ans, un étudiant, originaire de Béjaïa, a été agressé au même endroit et a été laissé pour mort. Plusieurs voyageurs transitent par cette partie du pont où s'arrêtent des bus de transport de voyageurs. Les jeunes agresseurs, qui sont en groupe, ne « craignent apparemment, personne », comme l'affirment plusieurs témoignages. « La police de Bab Ezzouar et la BMPJ se déplacent rarement dans ce lieu. Les personnes agressées qui déposent plainte n'ont pour réponse que de belles paroles alors que sur place, les agressions continuent », déclare un citoyen. « Les jeunes ont un modus-vivendi inchangé et tout simple : ils agressent tôt le matin ou le soir, quand le flux de voyageurs diminue », expliquent nos interlocuteurs.