C'est surtout ce dernier, qui par son refus de s'acquitter de son loyer, fragilise sa relation avec l'OPGI. Selon le directeur de ce dernier, en l'occurrence Abdelkrim Benchadi, le non-recouvrement des loyers a atteint 36 milliards de centimes. Pourtant, 71% des ménages ont bénéficié de logements, dont le loyer n'excède pas les 800 DA. Pour ces derniers, le total des dettes accumulées atteint les 27 milliards. Les 9 milliards restants sont détenus par les locataires, dont le loyer est supérieur à 800 DA par mois. Pour éponger leurs dettes, l'OPGI a établi à leur intention un échéancier. Cela dit, il est devenu difficile pour l'organisme gestionnaire d'entreprendre des opérations d'entretien, tant que les locataires refusent de s'acquitter des dettes générées par le loyer de plusieurs années. Dans tous les cas de figure, ce sont les bons qui payent pour les mauvais. De nombreux locataires, à l'instar de la cité Lazabi (route des poids lourds) à Aïn Beïda, estiment que le loyer est trop cher et souhaitent une révision à la baisse dudit loyer.