Le nouveau quadrillage sécuritaire, fort de plus de 2400 caméras, vient renforcer le dispositif des caméras déjà existantes, en réponse aux nouvelles exigences en matière de répression de la criminalité et de la délinquance en plus de la sécurité routière. L'ensemble des quartiers populaires, des places publiques et des grands carrefours sont concernés par ce dispositif. La décision du renforcement du système de télésurveillance de la ville a été prise en 2013 par la sûreté de wilaya, suite aux résultats qualifiés de «convaincants» réalisés depuis la mise en place de ce système à Oran, il y a cinq ans et en particulier en matière de lutte contre la petite criminalité et le contrôle de la circulation routière. Le premier réseau de télésurveillance avait été, rappelle-t-on, installé en 2003 au centre-ville de la capitale. Ce réseau aurait contribué d'une manière «positive» à l'arrestation de plusieurs délinquants en flagrant délit ou après dépôt de plainte. L'installation des caméras de surveillance a favorisé une relative baisse de la petite criminalité et, en particulier, les vols à la tire, les vols avec violence et les vols avec effraction. Outre la lutte contre la petite criminalité, ces caméras de surveillance peuvent pister des véhicules ayant forcé des barrages de sécurité ou responsables de délits de fuite après un accident de la circulation. Les automobiles qui grillent les feux rouges, seront aussi sous l'œil des caméras de surveillance. Cependant, il est à déplorer que, faute de maintenance, la majorité des anciennes caméras de surveillance installées aux quatre coins de la ville d'Oran sont en panne.
