Alors que le transport aérien ne prend plus son envol qu'avec seulement 498 passagers recensés en 2009 par la compagnie nationale « Air-Algérie » depuis l'ouverture de sa ligne Alger-Tiaret-Oran, les autorités communales semblent s'en tenir au projet du tramway pour désengorger la ville. C'est ce qui ressort des déclarations faites par le nouveau directeur du secteur M. Salah Adjila, lors du forum de Radio Tiaret de jeudi. S'exprimant sur les problèmes de circulation à l'intérieur de la ville, l'invité de la presse a fait savoir que « la mise en application du plan de circulation de la ville reste du ressort d'une commission communale » et que « le respect et le choix des stationnements de taxis et bus interurbains n'est pas de son ressort ». S'agissant de cette anarchie qui caractérise toujours le centre ville, il déclara que le nœud gordien de toute cette anarchie se trouve être les voies menant vers le marché couvert. A ce niveau-là, impossible de ne pas évoquer ce marché informel qui a carrément jeté ses tentacules. Le moindre espace a été squatté, empêchant toute circulation. Cette situation incommodante pour tous les usagers est due, selon le directeur des transports, à la présence d'un parc automobile estimé à plus de 58 000 véhicules. Concernant le projet de tramways, il déclare que « l'étude suit son cours et risque de prendre du temps ». Le projet de tramways, qui devrait couvrir une ligne de 4 km, depuis l'ex-gare ferroviaire jusqu'à la banlieue-est de la ville de Karman, doit être revu pour le prolonger au-delà de son point de départ pour couvrir le côté ouest de la ville. Il a ajouté que « 2000 des 4324 taxis activent au niveau du seul chef-lieu », sans compter les 1153 bus.