Les opérations de réhabilitation effectuées à travers quatre principaux sites de la commune d'El Harrach n'ont pas abouti à soulager les citoyens des néfastes conséquences de l'insalubrité criante. Du centre-ville, passant par les ruelles de Sidi M'barek et allant vers les quartiers Idir et Kourifa jusqu'au III Caves, les tas d'ordures domestiques altèrent le décor des sites qui ont vu, cependant, d'importantes opérations d'urbanisation durant l'année écoulée. La cause de cette situation n'est pas due, comme dans d'autres communes avoisinantes, au manque de camions de ramassage d'ordures, mais à la mauvaise organisation : inadéquate répartition des moyens, horaires de passage des camions non étudiés et nombre insuffisant d'éboueurs, (moins de 10 pour une population dépassant les 20 000 dans les 4 grands sites peuplés). Si les habitants du Centre se plaignent des retards accusés par les éboueurs en ce qui concerne le ramassage de ces ordures, ceux de la périphérie souffrent de l'absence carrément de ces travailleurs d'hygiène qui dure parfois plusieurs semaines consécutives. Pour parer à cette déplorable situation, l'APC vient d'établir un plan d'hygiène selon lequel les horaires de ramassage des ordures vont être révisés. Reste que les représentants des quartiers constatent que ledit plan se focalise sur l'assainissement du centre-ville, où le périmètre du marché Djelmati ne cesse de générer des effets polluants, tandis que les moyens engagés dans les 3 sites insalubres se trouvant à Sidi M'barek, Kourifa et les III Caves restent encore très limités.