Créé fin février dernier dans le but de fédérer les forces qui s'opposent au projet de gaz de schiste, ce collectif appelle les autorités, dont la Présidence et les ministères concernés, à donner une réponse claire au moratoire déposé le 17 février dernier, exige la publication des documents adoptés par l'APN en 2014 et demande que soit rendue publique la conclusion des études qui a permis à l'Autorité de régulation des hydrocarbures de donner son avis favorable pour l'exploitation du gaz de schiste en Algérie. Le CNMGS exige des autorités un débat national en présence des experts du collectif, de ceux du ministère de l'Energie et de Sonatrach. Le lieu de ce débat serait In Salah qui reste, au yeux du collectif, «la région la plus touchée directement par la problématique», explique Hassina Zegzeg, membre du Collectif et coordinatrice de l'initiative à In Salah. «Le CNMGS aspire au développement durable pour sortir de l'économie rentière, œuvre pour la diversification des ressources énergétiques en Algérie et travaille pour l'instauration d'une économie durable», ajoute Hassima Zegzeg.