Depuis le 22 octobre 2012, date d'une cérémonie de remise de 1800 actes de concession par l'ex-ministre de l'Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa, leur situation administrative n'a pas été réglée à ce jour. Il s'agit des jeunes qui ont bénéficié de 10 ha chacun, au sud de la wilaya dans le cadre de la concession agricole et n'ont, à ce jour, pas bénéficié de crédit financier. Leurs multiples démarches auprès des services concernés n'ont abouti qu'à des échecs. «Nous avons été orientés vers la banque pour l'obtention d'un crédit dans le cadre de l'investissement où nous avons constitué les dossiers demandés qui seront examinés et étudiés par comité technique de wilaya de la direction des services agricoles (DSA) ; des dossiers ont eu un accord favorable auprès du représentant de la BADR. Une copie de PV a été adressée à la dite banque qui a procédé à la convocation des intéressés pour compléter leurs dossiers afin de bénéficier de ce crédit», ont affirmé à El Watan les représentants de ces bénéficiaires. «Une fois cela a été effectué, les dossiers ont été transmis par l'antenne de la BADR de Chechar à la succursale d'Oum El Bouaghi pour le financement des concernés. Cette dernière a refusé catégoriquement d'accorder les crédits sous prétexte de l'indisponibilité de l'eau et de l'électricité dans ces parcelles», poursuivent-ils. «Le directeur régional nous a déclaré qu'il est prêt à accorder ce crédit à condition qu'il ait l'accord du wali. Après cette déclaration nous avons exposé ce problème au wali, qui nous a rassurés en affirmant que la situation sera réglée dans les meilleurs délais. A ce jour, le directeur de la succursale d'Oum El Bouaghi maintient toujours sa position de refus pour le même motif, celui de l'indisponibilité de l'eau et de l'électricité, chose qui n'est pas stipulée dans l'ordonnance 291 du 02.05.2014 qui détaille la procédure de ce genre d'investissements. Nous exigeons une intervention urgente du ministre de l'Agriculture et de directeur général de la BADR pour mettre un terme à cette bureaucratie», soutiennent-ils. Rappelons que ces bénéficiaires ont observé plusieurs mouvements de protestation pour le même motif.