Les douze premiers emplacements de ce forage, tous situés dans la région nord du champ, ont déjà été sélectionnés et approuvés», affirme la compagnie, basée à Dublin et présente au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Géré par une joint-venture composée de Petroceltic, de l'italien Enel et de l'algérien Sonatrach, le consortium d'Isarène a prévu de lancer, au deuxième trimestre de cette année, un appel d'offres pour le contrat d'ingénierie, de construction et d'approvisionnement, précise la firme irlandaise. Celle-ci a déjà lancé le processus visant l'identification des entreprises appropriées via un appel d'offres. PDG de Petroceltic, Brian O'Cathain a déclaré que la firme Sinopec avait une vaste expérience en Algérie. «Cette attribution démontre les progrès importants de Petroceltic et de ses partenaires dans le développement du champ de Aïn Tsila. La prochaine étape importante du projet sera le lancement de l'appel d'offres pour le contrat EPC, qui devrait survenir au deuxième trimestre de cette année. Le projet reste sur la bonne voie pour la première livraison du gaz destiné à la vente prévue pour le dernier trimestre de 2018», a souligné M. O'Cathain. Présent en Algérie depuis 2005, Petroceltic avait finalisé l'année dernière la vente de 18,37% de ses actifs au profit de Sonatrach. Du coup, l'actionnariat dans le contrat d'Isarene a changé en faveur du groupe algérien, passant de 25% à 43,37%, tandis que les parts de Petroceltic sont de 38,25%. L'entreprise italienne Enel a conservé 18,37%. Le périmètre d'Isarene, situé dans le bassin d'IIlizi, contiendrait des réserves potentielles de 130 milliards de mètres cubes de gaz et de 400 millions de barils de pétrole. Cette découverte, qui remonte à 2009, représente un volume plus de deux fois supérieur aux quantités révélées lors des premiers essais de prospection.