La firme pétrolière irlandaise Petroceltic compte lever jusqu'à 175 millions de dollars par le biais d'un emprunt obligataire en vue d'assurer le développement continu de ses actifs pétro-gaziers à travers le monde, dont ceux du projet gazier de Aïn Tsila en Algérie, a annoncé avant-hier la compagnie, basée à Dublin. Le produit net de l'emprunt d'une durée de trois ans servira à refinancer à hauteur de 50 millions de dollars les dettes bancaires de la firme, à financer les dépenses en immobilisation, la mise en valeur dans tout son portefeuille et les besoins généraux de fonds de roulement. La compagnie Petroceltic, qui se concentre particulièrement sur ses actifs en Afrique du Nord, Méditerranée, mer Noire et dans la région du Moyen-Orient, a affiché une perte de 282 millions de dollars pour 2014, contre 19 millions de dollars l'année précédente. Présent en Algérie depuis 2005, Petroceltic détient 38,25% dans le projet gazier de Aïn Tsila alors que Sonatrach détient 43,37%. L'entreprise italienne Enel possède, quant à elle, 18,37%. Il y a deux mois, la compagnie irlandaise et ses partenaires ont attribué un contrat de fourniture d'appareils de forage au géant pétrolier chinois Sinopec. Le projet de Aïn Tsila pourrait livrer sa première cargaison de gaz au quatrième trimestre de 2018. Le périmètre d'Isarene situé dans le bassin d'IIlizi contiendrait des réserves potentielles de 130 milliards de mètres cubes de gaz et de 400 millions de barils de pétrole.
