L'association Etoile culturelle d'Akbou a organisé, en partenariat avec les ministères de la Culture et de la Jeunesse et des Sports, le Haut-Commissariat à l'Amazighité (HCA) et le mouvement associatif, la douzième rencontre poétique amazighe de la Soummam, à la Maison de jeunes Abderrahmane Farès d'Akbou, en hommage à l'infatigable poétesse, Benaâmar Nadia. Avec un programme focalisé cette année sur les conférences et plein d'échanges et de mutualisation, les organisateurs ont offert un important espace aux poètes, académiciens et universitaires, afin de se rencontrer autour de l'«un des piliers de la sauvegarde de l'identité». Lors des allocutions d'ouverture, les intervenants ont rappelé l'importance de cette rencontre, tout en soulignant l'utilité et la visée de cet événement, devenu un repère pour les artistes. L'ouverture a été suivie par la projection d'un film, réalisé par les adhérents de l'association organisatrice et relatant la vie et l'œuvre de l'invitée d'honneur, Nadia Benaâmar, à travers les témoignages de ses amis, ses proches et ses connaissances au cours de son parcours artistique. La première journée a été marquée par le premier passage des participants, suivi d'une conférence-débat animée par Mohand Akli Salhi, professeur en littérature amazighe à l'université de Tizi Ouzou, sur «l'importance des festivals et des prix dans le domaine de la littérature». La soirée a été clôturée avec un récital poétique de Nadia Benaâmar. Le deuxième jour a été réservé à la suite du concours dans la matinée, tandis que les poètes en hors-concours sont passés sur scène dans l'après-midi. Les poètes ont salué l'initiative de faire passer ceux qui n'ont pas pu participer au concours afin de leur donner la possibilité de partager leurs créations. En soirée, Hassan Halouane et Hamid Bilak ont partagé la scène autour de deux communications respectives : «Le lien entre la langue et la littérature» et «Le rôle de la poésie dans la société kabyle». La cérémonie de clôture a permis de faire l'évaluation des trois jours de rencontre, mais surtout d'annoncer les noms des lauréats, qui auront à publier leurs recueils cette année. Le premier prix est revenu à Ziyan Brahim, le deuxième à Hidouche Djilali, le troisième à Arabi Massinisa et le prix de la femme à Idiri Noura.