Concernant les quatre structures sanitaires, il s'agit d'une maternité dans la commune de Baba Hassen, d'une capacité de 80 lits, d'une clinique de gynécologie obstétrique à Douéra, d'une capacité d'accueil de 150 lits, d'un établissement de cardiologie et de chirurgie cardiaque pédiatrique à Mahelma, d'une capacité de 80 lits, et d'un nouvel hôpital à Zéralda pouvant accueillir 120 lits. Les polycliniques en cours de réalisation sont réparties à travers les communes de Beni Messous, Draria (réalisation de deux cliniques dans les cités 1600 Logements et Daboussi), El Harrach, Bab El Oued, Bachdjarrah, Baraki, Tessala El Merdja et Baba Hassen. Un nouveau centre de transfusion sanguine est également prévu dans la commune de Chéraga, ajoute-t-on de même source. Cinq polycliniques ont été réceptionnées en 2014, réparties dans les communes de Réghaïa, Bab Ezzouar, El Hamiz, Kouba, Aïn Naâdja. Outre ces structures, un centre intermédiaire de soins en addictologie à Chéraga et un service d'urgences médicales à l'hôpital de Douéra sont en cours de réalisation. Plusieurs équipements ont été également acquis au profit de différentes structures sanitaires durant la même année. Il s'agit d'appareils de radiologie numériques et d'autres équipements médicaux, ont indiqué les services de la wilaya. Le secteur de la santé a bénéficié aussi d'équipements de stérilisation destinés aux unités médicales de proximité, de quinze ambulances et de cinq autres médicalisées. Ces équipements ont été acquis au profit des hôpitaux de Zéralda, de Bologhine, de Réghaïa et de Mustapha Pacha. En dépit de toutes ces nouvelles structures réalisées ou celles qui sont en cours de réalisation, certaines localités de la capitale en sont totalement dépourvues. A Dar El Beida, un lotissement tentaculaire au nom de Abane Ramdane est dépourvu de centre santé. Les habitants sont contraints de se déplacer dans les communes limitrophes, notamment à Hammadi, Rouiba, Réghaïa et même à Aïn Taya. D'autres localités de la capitale sont dotées de polycliniques et de centres de santé, mais ces structures manquent de moyens. Aux Bananiers, dans la commune de Bab Ezzouar, une polyclinique nouvellement réalisée n'assure paradoxalement que les soins de base. La structure est composée de plusieurs étages et s'étend sur une grande superficie. Faute de moyens matériels, les patients sont souvent orientés vers d'autres structures, «la polyclinique n'est dotée ni de radio ni d'équipements pour la dentisterie. Quant aux spécialités médicales, il y a un manque flagrant», témoigne un résidant de la cité. «Pour les soins dentaires, il arrive souvent qu'on nous oriente vers un petit centre de santé qui se trouve dans le même périmètre de la polyclinique», poursuit-il. Réaliser des polycliniques et des centres de santé est une bonne chose, encore faut-il les doter de moyens.