Aussitôt sortie de chez le magistrat, elle nous a déclaré à chaud et en exclusivité à El Watan que « la justice me poursuit pour diffamation et atteinte aux symboles de l'état. C'est tout simplement incroyable. Ce n'est pas cela qui va me détourner de mon noble combat des droits humains » La jeune activiste confesse l'air très fatigué, que « j'ai été traitée comme un élément de daesh. Le domicile parental a été fouillé de fond en comble par les services de sécurité, mon ordinateur et mon téléphone portable, ainsi que ma carte sim m'ont été confisqués » Et d'ajouter « Je n'ai pas peur, je continuerai à lutter avec mes pairs pour une Algérie libre et indépendante ! » L'objet de l'accusation est une caricature représentant le chef de l'Etat dans un accoutrement de roi, entouré de Abdelmalek Sellal, Amar Ghoul, Amar Saidani et Said Bouteflika ; un dessin que Mlle Belarbi a publié sur sa page facebook. Hammoudi Faleh, président du bureau de wilaya de Tlemcen de la ligue de défense des droits de l'homme, très en colère, a affirmé « Mettre une jeune fille en garde à vue, puis la condamner à un contrôle judiciaire, c'est vouloir tuer sa jeunesse, ses idéaux… Nous connaissons ces méthodes qui consistent à nous faire fléchir, mais nous resterons debout ! »