Pour tromper tout le monde et faire diversion, les deux personnages, se trouvant sur la même longueur d'onde, ont tout fait pour berner l'opinion sportive nationale en général et sétifienne en particulier. D'autant plus que la démission de Madoui, s'apparentant à une fuite programmée, a été scellée en quelques minutes et en catimini. Pour étayer de tels propos, l'ex-coach des Noir et Blanc a, nous dit-on, tout conclu avec les dirigeants de son nouveau club, El Wihda d'Arabie Saoudite, depuis plus d'une semaine. Sans transition aucune, Madoui qui «souffrait» de la pression de l'environnement des Noir et Blanc, prendra, aujourd'hui, les commandes de la barre technique du club phare de La Mecque. Ayant paraphé un contrat de deux années contre une mensualité variant entre 15 000 et 20 000 euros, Madoui sera secondé par l'ex-préparateur physique de l'ESS, Farès Belkheir, engagé pour un salaire de 8000 euros. A noter que la défaite concédée à domicile face à l'USMH a été le moins qu'on puisse dire un leurre et un prétexte pour répondre aux sirènes des pétrodollars et tourner le dos à un contrat n'expirant qu'en 2017. En parlant de contrat, Hamar, oubliant que l'Entente est une propriété collective, a, dans un premier temps, exigé du club saoudien une compensation de 150 000 dollars, avant de reconsidérer totalement sa position. Une fois de plus, les intérêts de l'Entente sont bafoués. Les 50 000 dollars de Madoui ne vont pas compenser le préjudice subi par l'institution servie par des grands hommes dévoués et désintéressés. Afin de se dédouaner et de trouver un bouc émissaire devant endosser la mauvaise passe dans laquelle se trouve l'Entente, Hamar pointe du doigt, une nouvelle fois et injustement, sans le nommer, le groupe à Serrar. Pour ce qui est du successeur de Madoui, l'on parle de l'ex-coach de la JSS, le Français Bernard Simondi. Contacté hier par nos soins, le Français confirme : «Je viens de recevoir un courrier de la direction de l'ESS avec laquelle j'ai décroché une Champion's League arabe en 2008. Je serai ravi de revenir à Sétif, où j'ai vécu des moments extraordinaires. Si on arrive à se mettre d'accord sur certains petits détails, je me rendrais à Sétif … »