Ainsi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a tenu ses primaires, samedi au siège de sa section communale de Tizi Ouzou, a désigné Hamid Aït Saïd, maire d'Iferhounen, pour briguer le poste de membre du Conseil de la nation. Il a été plébiscité par 122 voix sur 297 votants, devant six autres candidats en lice, à savoir Malek Hassas (86) Saâdi Hadibi (28), Saïd Yahiatène (25), Rabah Irmeche (23), Mohand Ameziane Bazi (6) et Mohamed Malki (1). «Nous venons de donner au pouvoir une leçon de démocratie et de transparence. Nous avons fait une course dans la fraternité», a déclaré le sénateur sortant Mohamed Ikherbane. Par ailleurs, notons que Hocine Haroun, actuel président de l'Assemblée populaire de wilaya, représentera le Front des forces socialistes (FFS) aux sénatoriales de décembre prochain. «C'est une tradition dans notre parti de désigner le président de l'APW pour l'élection des membres du Conseil de la nation», nous a confié un cadre du FFS. Le troisième parti à prendre part à ce rendez-vous des grands électeurs est le Front de libération nationale (FLN) qui a jeté son dévolu sur la Malik Idjakouane, actuel vice-président de l'APC de Mechtras, dans la daïra des Ouadhias. Ce dernier a remporté, au deuxième tour, les primaires de l'ex-parti unique avec 86 voix sur 170 votants, et ce, devant Kamel Ouguemat, deuxième adjoint à l'APW, qui en a obtenu 60. La course à un siège très précieux au Senat sera certainement très rude. Donc, place désormais aux tractations pour contracter d'éventuelles alliances entre les parties en lice et autres formations politiques ainsi que les indépendants. Il est utile de souligner que le RCD a 317 élus tandis que le FFS dispose de 275 sièges dans les APC et à l'APW sur les 1145 que compte la wilaya. Par ailleurs, notons que le deuxième siège de sénateur réservé à la wilaya de Tizi Ouzou est actuellement occupé par Moussa Tamadartaza (FFS) désigné lors des dernières élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation.
