Le directeur du musée a démissionné récemment faute de fonds pour développer le musée, géré par l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (Bab Ezzouar, Alger). La gestion du centre de recherches sahariennes fondé par le CNRS est transmise aux autorités algériennes en 1972. En 1999, il a été intégré à la faculté des sciences biologiques d'Alger (USTHB). Durant cette période, 45 chercheurs de différentes branches scientifiques ont travaillé sur des études de recherches spécifiques au Sud telles les maladies des palmiers (bayoud), la caciaradiana (talh en arabe), une plante du désert saharien, des espèces fixatrices de sable, la microflore et d'autres sur l'amélioration des sols. Au musée de Béni Abbès, outre la collection d'animaux, on retrouve les machines qu'utilisait le géologue Menchikoff pour ses différentes analyses et recherches, son cartable et son marteau accrochés au mur. Pour les connaisseurs, ce sont presque des reliques ! 5 millions de dinars ont été débloqués en 2005 par la wilaya pour rénover une partie du parterre et les vitrines du musée mais le montant alloué s'est avéré insuffisant.