«Derriche 2015 victime de la magouille», lisait-on sur une banderole accrochée devant de ladite institution. «Nous sommes exposés à tous les dangers. Notre site est traversé par la conduite d'eau potable de Taksebt et une conduite de gaz naturel», disent les protestataires, qui se plaignent de la multiplication des vols et des agressions. «Le site est devenu un lieu de débauche où on vend de la drogue», dénoncent-ils. Outre ces problèmes, les manifestants parlent aussi de la prolifération de chiens errants qui constituent un véritable danger pour les enfants. «Notre quartier devient inaccessible à la moindre averse. Les routes sont impraticables», ajoutent-ils en nous montrant des photos justifiant leurs dires. Les manifestants dénoncent également «la politique de deux poids deux mesures» des autorités qui ont relogé 120 occupants du site uniquement et laissé une trentaine de familles y vivre dans des conditions lamentables. Les contestataires affirment n'avoir bénéficié d'aucun aide de l'Etat et lancent un appel au wali, pour mettre fin au calvaire qu'ils endurent depuis plus de 10 ans dans les chalets.