L'Association des femmes algériennes pour le développement (AFAD) élargit ses activités de solidarité dans la perspective de toucher des sujets issues de toutes les catégories sociales, notamment celles défavorisées et marginalisées. Après avoir réussi à édifier Dar Inssania grâce à la contribution de bienfaiteurs et autres, cette association, outre le rôle qu'elle joue en faveur des femmes en situation de précarité, envisage de lancer d'autres actions. Ainsi, quelque 48 femmes et jeunes détenus devront bénéficier d'un programme englobant des cours d'alphabétisation et une formation dans l'art culinaire dans le cadre de l'activité de AFAD, laquelle prévoit également la création d'une microentreprise de production de couscous traditionnel, le transport scolaire dans une des zones défavorisées et la mise en place d'une agence d'incubation de projets avec l'université Badji Mokhtar et le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. Outre cela, l'association continue, depuis plus d'une décennie, d'apporter aide et soutien dans les camps de réfugiés sahraouis en partenariat avec d'autres ONG dans les domaines de l'éducation, la formation et la protection. Sa présidente, Mme Mounira Haddad, a fait savoir également que AFAD prend en charge la question des migrants demandeurs d'asile et réfugiés dans le cadre d'un réseau associatif regroupant l'Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger, défendant des politiques respectueuses de la dignité humaines et le droit au développement.
