«Devant ces regrettables états de fait, l'association réitère son ferme engagement pour la conservation et la pérennité de cet héritage séculaire commun qui constitue un repère et une partie intégrante de la mémoire collective», poursuit le document. En conséquence, l'association exhorte le premier magistrat de la wilaya de Sidi Bel Abbès d'impliquer la société civile représentative dans son rôle consultatif. Se référant à l'ordonnance 67-281 du 20 décembre 1967 et à la loi 98-04 du 15 juin 1998 relatives à la protection des sites naturels, des monuments historiques et du patrimoine culturel, l'association revendique son implication, à titre consultatif, dans tout projet visant la réalisation de travaux, de transformation ou de réhabilitation afin d'assurer la sauvegarde des biens patrimoniaux. «Une opération d'identification sera donc nécessaire pour garantir leur protection et, le cas échéant, leur éventuel classement», souligne l'association qui plaide pour la création d'un conseil consultatif pour la préservation du patrimoine de la wilaya. Ledit conseil, précise en conclusion l'association, contribuera à la mise en place de commissions de daïra pour le recensement du patrimoine culturel des communes et à l'élaboration d'une liste nominative des sites susceptibles de classement.