Dans une déclaration publique, sept élus sur les neuf que compte l'APC de Beni Maouche critiquent le premier magistrat de la commune, Mr. Laidaoui, et lui reprochent sa « mauvaise gestion ». Ces élus, de tendances politiques différentes, dénoncent « la gestion en solo sans concertation des autres élus et le non respect des décisions des commissions et délibérations de l'assemblée ». « Conscients de notre responsabilité, il est de notre devoir envers les citoyens de la commune de dénoncer la situation lamentable à laquelle est livrée notre municipalité », écrivent les sept élus qui boycottent les séances de l'APC dont les deux séances consécutives, programmées en janvier dernier. Cette opposition risque d'aboutir au blocage de l'APC. Constituée initialement de 2 élus FFS, 2 RCD et d'un élu du FLN, elle a été rejointe par deux élus issus du parti politique du P/APC, le RND. « Nous sommes déterminés plus que jamais à mettre un terme, avec tous les moyens légaux dont nous disposons, à cette situation qui pénalise le citoyen », dira un élu signataire de la déclaration. Contacté par téléphone, le maire rejette en bloc ces accusations. « La plupart des élus sont les fonctionnaires de l'APC, tout est entre leurs mains. Je ne voix pas ce qui les empêche de travailler » réplique Mr Laidaoui à ses détracteurs.