Lors de l'assemblée générale ordinaire (AGO) de 2015, qui a eu lieu en mars dernier, il avait déjà exprimé son vœu de quitter, dans l'immédiat, et pour des «raisons de santé», les affaires à la tête de la LFP. Mais il a dû faire machine arrière, en reportant son départ à la fin de la saison, après «l'insistance» des membres de l'AG, des présidents des clubs des Ligues 1 et 2 donc. Finalement, il s'est résigné à poursuivre sa mission jusqu'à la fin de son mandat prévu cet été. A cet effet, d'ores et déjà, des noms circulent concernant son probable successeur. Une source proche des instances footballistiques nous a affirmé que deux options font leur chemin. Il est question de Ali Malek, actuel président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), et de Hamid Haddadj, président de la commission de discipline de la LFP et ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF). Ali Malek était président de la Ligue nationale de football (LNF), avant son changement en Ligue de football professionnel et l'arrivée de Kerbadj. Il a été élu à la tête de la LNFA en juillet 2011, lorsque Kerbadj avait pris les destinées de la LFP. Haddadj, qui est, lui, ancien président de l'instance fédérale entre 2006 et 2009, est président de la commission de discipline de la LFP depuis 2010. Il est également membre des commissions de discipline de la CAF et de la FIFA. Celui-ci a été également vice-président de la LNF et a présidé la FAF en 2006. Pour dire que les deux hommes ont eu à occuper des postes de responsabilité au sein de la Ligue de football – même en tant que président pour Malek –, même si la configuration est passée depuis d'amateur à professionnelle. En termes d'éligibilité, aucun problème ne se posera pour eux. L'article 36 des statuts de la LFP stipule que les candidats aux fonctions de membre du conseil d'administration ou de président de la LFP doivent répondre à des conditions d'éligibilité dont le statut de «membre de l'assemblée générale». Or, selon l'article 24, «l'assemblée générale de la LFP se compose des présidents des clubs professionnels de football de Ligue 1 ou de leurs représentants dûment mandatés, des présidents des clubs professionnels de football de Ligue 2 ou de leurs représentants dûment mandatés, de cinq experts désignés par la FAF, du président de la LNFA, du directeur technique national et du directeur national de l'arbitrage». Il est clair qu'à six mois de ce rendez-vous électoral, les uns et les autres vont entamer très bientôt les «démarches» pour se porter candidat, soutenir ou tenter de barrer la route à une option donnée. Néanmoins, au fur et à mesure que le jour des élections approche, l'option la plus «consensuelle» se dessinera.