Les athlètes algériens Tarek Boukensa et Antar Zergulaïne spécialistes du 1500 m ont frôlé la sanction de l'IAAF. Ces derniers, qui devaient être en préparation en Afrique du Sud le 26 janvier, ont raté le contrôle antidopage inopiné des médecins dépêchés par l'IAAF. Une violation aux règles antidopage de l'instance internationale antidopage (chapitre 3/règles antidopage). Faut-il signaler que les médecins de l'IAAF se basent sur la fiche de la localisation des athlètes. « C'est un manquement à l'obligation de transmission d'informations sur la localisation des athlètes, conformément aux règlements antidopage, ou aux règles, ou règlement d'une fédération membre ou d'une organisation antidopage ayant autorité sur l'athlète et compatible avec les standards internationaux de contrôle. » C'est la deuxième fois que les athlètes ratent leur contrôle. Alors que les règles sont claires « la combinaison de trois contrôles manqués et/ou manquement à l'obligation de transmission d'informations sur la localisation pendant une période de huit mois tel qu'établi par les organisations antidopage dont relève l'athlète ». A ce sujet, l'entraîneur Amar Brahmia, qui devait s'expliquer auprès de l'IAAF, considère que cette entorse à la réglementation n'est pas préméditée. « Il est vrai que tout a été programmé pour que mon groupe d'athlètes soit en Afrique du Sud, mais soudainement tout a changé. On est toujours à Alger, car on attend les documents nécessaires de la part de la Fédération algérienne d'athlétisme afin de se rendre en Afrique du Sud. Le retard de la préparation est préjudiciable à mes athlètes. » A ce rythme, les athlètes algériens sont dans l'incertitude de participer au championnat du monde en salle qui aura lieu à Doha en mars prochain. Le forfait de l'Algérie à ce Mondial est probable.