Les premières cités, ouvrent aux stagiaires 750 postes pédagogiques, tandis que pour les 13 centres, ce sont pas moins de 4250 apprenants qui y sont inscrits. Quant aux annexes, toutes implantées dans les petites communes, on compte 1100 places pédagogiques. Les inscriptions ont débuté le 24 janvier et se sont clôturées après les tests de sélection des 21,22 et 23 février passé. Selon nos informations, les institutes et les centres proposent 85 spécialités, réparties en 15 filières. Toutefois, pour cette rentrée, cinq nouvelles formations seront dispensées. Il s'agit des filières formant des conseillers de vente, des charpentiers métalliques, des agents de direction des parcs et jardins et des opérateurs de câblages. La wilaya d'Oum El Bouaghi a par le passé bénéficié du projet de 5 instituts nationaux pour la formation professionnelle qualifiante, implantés dans les cinq grands centres urbains, à savoir Aïn M'lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi, Aïn Beïda et Meskiana. Pour l'heure, aucun n'a été réceptionné. Il faut, nous informe-t-on, attendre la prochaine rentrée de la formation professionnelle pour voir trois d'entre eux livrés aux stagiaires. En tout été de cause, en dépit du nombre jugé satisfaisant des centres de formation, il n'en reste pas moins que l'on manque encore d'artisans suffisamment armés et aguerris pour créer leur propre entreprise et résorber le déficit en matière de services tous azimuts. La lenteur des travaux des différents chantiers de construction est sans doute liée à ce manque.